Documentation marketing et manuel du propriétaire
Difficile à trouver, le manuel du propriétaire est d’une aide précieuse quand il s’agit de vérifier la conformité d’un véhicule et de prendre connaissance des conseils de base du constructeur. Faites le tour des concessionnaires, des concentrations et des salons dont Retromobile.
Modèle | Type de document | Date de publication | Langue | Note |
Gamme Jeep | brochure | 1962 | EN | |
Gamme Jeep | brochure | 1966 | EN | |
Gamme Jeep | brochure | 1970 | EN | |
Gamme Jeep | brochure | 1976 | EN | |
Gamme Jeep | brochure | 1977 | EN | |
Gamme Jeep | brochure | 1978 | EN | |
Gamme Jeep | brochure | 1981 | EN | |
Gamme Jeep | brochure | 1983 | EN | |
Gamme Jeep | brochure | 1985 | EN | |
Gamme Jeep | brochure | 1987 | EN | |
Willys Station Wagon | brochure | 1947 | EN | |
Willys Station Wagon | brochure | 1948 | EN | |
Willys Station Wagon | brochure | 1953 | EN | |
Willys Deluxe Station Wagon | brochure | 1953 | EN | |
Wagoneer | brochure | 1962 | EN | |
Wagoneer | brochure | 1966 | EN | |
Wagoneer | brochure | 1981 | EN | |
Wagoneer | brochure | 1982 | EN | |
Cherokee SJ | brochure | 1980 | EN | |
Cherokee SJ | brochure | 1981 | EN | |
Cherokee SJ | brochure | 1982 | EN | |
Transmission Selec-Trac | brochure | 1982 | EN | |
Transmissions | brochure | 1984 | EN | |
Cherokee XJ | brochure | 1988 | EN | |
Cherokee XJ 97 | brochure | 09/1099 | FR | |
Liberty KJ | manuel | 2004 | EN | |
Nouveaux Jeep | article | 2003 | FR | 3 |
Cherokee KJ | brochure | 09/2006 | FR | |
Cherokee KJ Wild Edition | brochure | 04/2006 | FR | |
Liberty KK | brochure | 2008-2012 | EN | |
Cherokee KK | brochure | 02/2008 | FR | |
Cherokee KL | brochure | 2014 | EN | |
Grand Cherokee WJ | brochure | 12/1994 | FR | 2 |
Grand Cherokee WJ | brochure | 10/1997 | FR | 2 |
Grand Cherokee WJ | brochure | 08/2000 | FR | |
Grand Cherokee WJ | manuel | 2002 | EN | |
Grand Cherokee WJ | manuel | 2004 | EN | |
Grand Cherokee WK | brochure | 02/2005 | FR | |
Grand Cherokee WK | brochure | 04/2006 | FR | |
Grand Cherokee WK Overland | brochure | 04/2006 | FR | |
Grand Cherokee WK SRT-8 | brochure | 06/2006 | FR | |
Grand Cherokee WK Wild Edition II | brochure | 11/2006 | FR | |
Grand Cherokee WK | brochure | 2007-2010 | EN | |
Grand Cherokee WK | brochure | 08/2008 | FR | |
Grand Cherokee WK S Limited | brochure | 08/2008 | FR | |
Grand Cherokee WK (+ Commander) | brochure | 2009 | FR | |
Grand Cherokee WK2 | brochure | 2012 | FR | |
Grand Cherokee WK2 | brochure | 2011-2014 | EN | |
Grand Cherokee WK2 | brochure | 09/2014 | FR |
(1) Fourni par Laurent Bourgeois (2) Fourni par Bruno Guedj (3) Magazine Auto Verte
Recommandations pour un achat
A l’extérieur — Vérifiez l’état de la carrosserie ainsi que la présence de toutes les décorations. Vérifiez également la bonne jointure des éléments démontables, coffre, capot, portières, ailes… Contrôlez l’état des roues et des pneumatiques. Bannissez systématiquement les voitures dont les pneus présentent une usure asymétrique.
- Cherokee — Les modèles utilisés de façon intensive en hors piste présentent fréquemment des déformations de caisse (coque vrillée). Vérifiez la bonne fermeture des portières et du hayon, sans oublier les seuils et les bas de caisse fréquemment attaqués par la rouille, du moins jusqu’aux modèles 1994. Les vérins du hayon sont trop faibles. On a pu noter, sur quelques autos, des défauts d’application de peinture.
- Grand Cherokee ZJ — La carrosserie du Grand Cherokee est monocoque et autoporteuse. Celle des modèles qui ont fait beaucoup de tout-terrain se fatigue et risque d’être déformée (vrillée). Des portières et un hayon fermant mal sont des signes qui ne trompent pas.
- Grand Cherokee WJ — Plus rigide que celle du Grand Cherokee ZJ, la coque du Grand Cherokee WJ ne devrait plus avoir souffert de la pratique du tout-terrain. Sur les Laredo, les boucliers avant et arrière et les bandes latérales de protection vieillissent mal.
- Cherokee Turbo Diesel (moteurs Renault 2,1 et VM 2,5) — Qualité des matériaux et finition très quelconques sur les versions bas de gamme. Défaillances des commandes électriques et du verrouillage centralisé. Sans oublier celles de quelques instruments de bord : jauge à essence et indicateur de charge de batterie.
- Cherokee essence (moteur Chrysler 4,0) — L’électricité et l’électronique sont très complexes, il arrive souvent que ce soient les fils qui servent de fusibles ! Ce qui explique les défaillances que connaissent certains instruments de contrôle et autres accessoires : lève-vitres, fermeture centralisée, radio, jauge à essence, témoin de charge de batterie. Les plastiques de l’habitacle sont « désuets », mais vieillissent relativement bien malgré quelques rossignols dus à des défauts de fixation.
- Grand Cherokee ZJ — Vers 30.000 ou 40.000 km, apparition de bruits dans l’habitacle. Les revêtements vieillissent assez mal, notamment le cuir des versions Limited.
- Grand Cherokee WJ — L’instrumentation, les commandes et les circuits électriques sont parfois sujets à des fonctionnements fantaisistes. A vérifier dans un premier temps et à surveiller par la suite.
- Cherokee Turbo Diesel (moteurs Renault 2,1 et VM 2,5) — Le moteur 2,1 TD Renault est le point faible du véhicule. Très gourmand en huile (un litre aux 1.000 km au minimum), il montre souvent de grandes faiblesses au niveau de la culasse (joint) et du Turbo, autour des 80.000 / 100.000 km, surtout en cas d’utilisation rapide et prolongée sur autoroute : fumée bleue à l’échappement et température d’eau trop élevée. A ce stade, la distribution et la segmentation sont aussi bien fatiguées. Le clapet de pompe à vide peut également faire des siennes. Les joints de culasse des premiers 2,5 TD (modèle 1995) présentent toujours des faiblesses et risquent de céder au-delà de 120.000 km. Tous les moteurs sont sujets à des suintements d’huile. Plus ennuyeux : les fuites chroniques de liquide de refroidissement, aux durits et au radiateur, ainsi que les pannes du système de préchauffage et la fragilité des compresseurs de climatisation. Les boîtes de vitesses et de transfert sont très robustes, tout comme la transmission (roulements d’arbre d’entrée de boîte exceptés). Quelques cas de rupture du demi-arbre de roue avant en utilisation TT et d’usure prématurée du disque d’embayage ont été signalés.
- Cherokee essence (moteur Chrysler 4,0) — Excellente fiabilité du moteur 6 cylindres jusqu’à plus de 180.000 km malgré quelques petites fuites d’huile, sans gravité, qui peuvent apparaître à partir de 65.000 km. Surveillez néanmoins la pompe à eau à partir de 100.000 km : il peut lui arriver de casser brusquement, sans prévenir. L’alternateur, situé trop bas et donc très exposé aux projections d’eau et de boue, est à nettoyer régulièrement. La boîte de vitesses automatique est incassable. Par contre, les rotules de pivot avant et les croisillons de demi-arbre de roue sont à surveiller, tout comme l’état des supports moteur. Le collecteur d’échappement se fissure systématiquement avant 100.000 km : il est alors à remplacer car aucune soudure de réparation ne tient.
- Cherokee essence (moteur 2,5 litres) — Excellente fiabilité avec une espérance de vie de 180.000 ou 200.000 km, à condition d’effectuer des vidanges tous les 7.500 km avec une huile minérale, moins corrosive qu’une huile de synthèse.
- Grand Cherokee ZJ (moteur VM 2,5) — Surchauffe et, par conséquent, faiblesse des joints de culasse sur les tout premiers modèles, début 1996. Les suintements d’huile sont toujours d’actualité, dès 60.000 km. Suintements aussi et, parfois, fuites au niveau des colliers de serrage et des joints du circuit de refroidissement dont les durits vieillissent mal, à partir de 80.000 km. Des soucis de batterie et d’alternateur aussi, sans oublier le rappel en concession, en 1998, des modèles Diesel pour résoudre un problème d’assistance de direction.
- Grand Cherokee ZJ (moteur Chrysler 4,0) — Suintements d’huile à partir de 60.000 km. Sans gravité et sans conséquence sur la longévité du moteur.
- Grand Cherokee ZJ (moteur Chrysler 5,2) — Vieillit très mal et présente, à 90.000 km, une usure comparable à celle d’un six cylindres 4,0 litres de 250.000 km : prises d’air, dépression, gestion du ralenti instable, reprises diminuées, consommation en hausse.
- Grand Cherokee WJ (moteur VM 3,1) — Il reprend tous les défauts du VM 2,5 litres dont il dérive à savoir une faiblesse au niveau du joint de culasse, des suintements d’huile dès 60.000 km, des vibrations et parfois des fuites au niveau des colliers de serrage et des joints du circuit de refroidissement.
- Grand Cherokee WJ (moteur Chrysler 4,0) — Le six cylindres est toujours aussi robuste. A surveiller des problèmes éventuels de pompe à eau après 100.000 km.
- Grand Cherokee WJ (moteur Chrysler 4,7) — Le nouveau V8 du Grand Cherokee WJ semble de bien meilleure facture que le précédent.
- Cherokee Turbo Diesel (moteurs Renault 2,1 et VM 2,5) — Les ressorts à lames arrière ont tendance à s’affaisser et doivent être vérifiés dès 65.000 km. La fixation de la barre Panhard à l’arrière peut prendre du jeu. Vérifiez les tirants inférieurs et surtout leurs caoutchoucs. Les amortisseurs à gaz, eux, résistent bien.
- Cherokee essence (moteur Chrysler 4,0) — Concernant les suspensions, les lames de ressort arrière s’affaissent rapidement et les amortisseurs ont une durée de vie limitée (40.000 km environ). Les plaquettes de freins et les disques, très sollicités par l’absence de frein moteur de la boîte automatique, ont tendance à s’user rapidement : les premières sont en principe à remplacer tous les 15.000 km environ.
- Grand Cherokee ZJ (moteur Chrysler 5,2) — Bruits de pont qui peuvent aller jusqu’à la casse en cas d’usage intensif en hors-piste (évitez de brutaliser l’accélérateur lors des reprises d’adhérence). Les disques avant, voilés dès l’origine, tremblent et le train avant vibre (l’amortisseur de direction est un peu faible).
- Grand Cherokee WJ (moteurs Chrysler 4,0 et 4,7) — Les ponts ne sont pas d’une solidité à toute épreuve et il faut donc avoir le pied léger aux reprises d’adhérence.